Titre : |
BARNUM roi du bluff |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alain Sergent, Auteur |
Editeur : |
Pierre Horay "Flore" |
Année de publication : |
1951 |
Importance : |
228 |
Format : |
Broché |
Prix : |
450 F |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Bibliothéque du CIRA Limoges Histoire - USA
|
Résumé : |
Pendant un demi-siècle, Barnum a défrayé la chronique, et stupéfié ses contemporains. Jamais alors on ne citait son nom sans le faire précéder du mot célèbre.
Très jeune, Barnum avait débuté par un coup de maître en dupant le peule américain tout entier avec le lancement d'une des plus formidables mystifications de l'histoire : il exhiba une régresse de 80 ans en prétendant qu'elle avait 160 et avait été la nourrice de Georges Washington. Un peu plus tard, il fit la conquête de l'Europe avec un nain, le "général" Tom-Pouce. Tom-Pouce triompha en Europe où il fut reçu par la reine Victoria, Louis-Philippe, le Prince de Galles… Aux Etats-Unis, l'enthousiasme dut plus grand encore et ce fut un gros évènement quand, quelques années plus tard, un conflit amoureux au sujet d'un naine très belle, le dressa contre le Commodore Nutt, un autre nain que Barnum rendit célèbre. Pour le lancement de la chanteuse Jenny Lind, Barnum toucha la sentimentalité américaine en affirmant qu'elle chanterait gratuitement deux fois plus pour les Yankees que les Anglais. A la fin de sa vie, il dressera encore Britanniques et Américains les uns contre les autres à propos de l'éléphant Jumbo acheté au Zoo de Londres. il chauffa l'opinion publique dans les deux pays jusqu'à en faire une question nationale. Les Anglais devenaient tous enragés à l'idée de voir un Yankee leur enlever Jumbo, qui avait porté le Prince de Galles. En outre, c'est Barnum qui créa le cirque moderne en lançant sa Foire Mondiale et ses parades montres.
Tous les superlatifs dont on a tant usé de nos jours : extraordinaire, énorme, gigantesque, stupéfiant, formidable, retrouvent leur sens véritable quand ils s'appliquent à Barnum. Ses contemporains ne s'y sont pas trompés. "Plus qu'aucun homme vivant, on peut dire que Barnum est le type représentatif de l'esprit américain, déclarait un grand journal de New-York. Et les commentaires de la presse européenne, quand Barnum mourut, il n'y a guère plus d'un demi-siècle, peuvent se résumer dans cet extrait du Charivari : "Un homme vient de mourir qui mérite une oraison funèbre d'un caractère spécial, car ce fut un homme de symbole… Si on était juste, ce siècle qui s'achève porterait dans l'histoire le nom de "siècle de Barnum"... Salut donc à ton cercueil qui passe, homme génial. Notre époque t'appartient, tu fut son héros, on pourrait même dire son dieu… Et toi, mon vieux Barnum, du haut du ciel qui, je veux bien le croire, est ta dernière demeure, promène tes yeux sur le globe: partout ta doctrine triomphe". |
Permalink : |
https://catalogue.eagr.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=792 |
BARNUM roi du bluff [texte imprimé] / Alain Sergent, Auteur . - Pierre Horay "Flore", 1951 . - 228 ; Broché. 450 F Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Bibliothéque du CIRA Limoges Histoire - USA
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Résumé : |
Pendant un demi-siècle, Barnum a défrayé la chronique, et stupéfié ses contemporains. Jamais alors on ne citait son nom sans le faire précéder du mot célèbre.
Très jeune, Barnum avait débuté par un coup de maître en dupant le peule américain tout entier avec le lancement d'une des plus formidables mystifications de l'histoire : il exhiba une régresse de 80 ans en prétendant qu'elle avait 160 et avait été la nourrice de Georges Washington. Un peu plus tard, il fit la conquête de l'Europe avec un nain, le "général" Tom-Pouce. Tom-Pouce triompha en Europe où il fut reçu par la reine Victoria, Louis-Philippe, le Prince de Galles… Aux Etats-Unis, l'enthousiasme dut plus grand encore et ce fut un gros évènement quand, quelques années plus tard, un conflit amoureux au sujet d'un naine très belle, le dressa contre le Commodore Nutt, un autre nain que Barnum rendit célèbre. Pour le lancement de la chanteuse Jenny Lind, Barnum toucha la sentimentalité américaine en affirmant qu'elle chanterait gratuitement deux fois plus pour les Yankees que les Anglais. A la fin de sa vie, il dressera encore Britanniques et Américains les uns contre les autres à propos de l'éléphant Jumbo acheté au Zoo de Londres. il chauffa l'opinion publique dans les deux pays jusqu'à en faire une question nationale. Les Anglais devenaient tous enragés à l'idée de voir un Yankee leur enlever Jumbo, qui avait porté le Prince de Galles. En outre, c'est Barnum qui créa le cirque moderne en lançant sa Foire Mondiale et ses parades montres.
Tous les superlatifs dont on a tant usé de nos jours : extraordinaire, énorme, gigantesque, stupéfiant, formidable, retrouvent leur sens véritable quand ils s'appliquent à Barnum. Ses contemporains ne s'y sont pas trompés. "Plus qu'aucun homme vivant, on peut dire que Barnum est le type représentatif de l'esprit américain, déclarait un grand journal de New-York. Et les commentaires de la presse européenne, quand Barnum mourut, il n'y a guère plus d'un demi-siècle, peuvent se résumer dans cet extrait du Charivari : "Un homme vient de mourir qui mérite une oraison funèbre d'un caractère spécial, car ce fut un homme de symbole… Si on était juste, ce siècle qui s'achève porterait dans l'histoire le nom de "siècle de Barnum"... Salut donc à ton cercueil qui passe, homme génial. Notre époque t'appartient, tu fut son héros, on pourrait même dire son dieu… Et toi, mon vieux Barnum, du haut du ciel qui, je veux bien le croire, est ta dernière demeure, promène tes yeux sur le globe: partout ta doctrine triomphe". |
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